Le 19 décembre dernier, par un bel après-midi de froideur accrue, quelque 8 marcheuses se sont engagées dans les rues de l’arrondissement de Saint-Henri à partir de la Station de métro du même nom vers des parcs qui parsèment le parcours choisi.
En début de marche, nous avons porté notre attention à la statue de l’explorateur Jacques Cartier exposé à l’intérieur de la station, en préparation à notre visite du Parc Saint-Henri. En fait, cette statue est l’œuvre originale (1893) du sculpteur Joseph-Arthur Vincent, faite de bois couvert de cuivre, qui faisait autrefois partie du monument-fontaine en hommage à Jacques Cartier au Parc Saint-Henri (la sculpture y a été remplacée par une copie résistante aux intempéries).
Nous commençons notre visite par le parc Saint-Henri et sa fontaine, inaugurés en 1893 avec la sculpture originale de Jacques Cartier. Après deux effondrements dû à la détérioration de sa base en bois, une réplique en bronze y est maintenant installée alors que l’originale fut mise à l’abri dans la station du métro. Francine en a profité pour nous partager quelques potins du quartier puisqu’elle a grandi tout près de ce Parc.
Notre marche se poursuit vers d’autres parcs, tel que le parc Jacques Viger (premier maire de Montréal de 1833 à 1836) ; le parc Louis Cyr (Québécois proclamé l’homme le plus fort au monde en 1895) avec ses jeux d’eau, terrain de soccer et parcs à chiens. Fait anodin : Louis Cyr n’a jamais résidé à Saint-Henri; le parc des Corroyeurs sur la rue Saint-Ambroise avec une petite œuvre d’art près du Canal. Ce parc rappelle la présence de nombreuses tanneries dans ce secteur. Nous avons appris que le mot corroyeur est relié aux ouvriers dont le métier consistait à assouplir le cuir après le tannage.
Nous avons terminé ce parcours par la visite de deux autres parcs: le Parc des Cordonniers sur la rue Bourget nommé en hommage aux quelque 148 artisans cordonniers du XIXe siècle dans la région du Sud-Ouest et le parc Victor-Rousselot situé en face du Marché Atwater et nommé en l’honneur de ce père sulpicien français avec une santé fragile et une défaillance visuelle. Arrivé à Montréal en 1854, le père Rousselot a fondé en 1861 avec l’aide des Sœurs Grises, l’Institut Nazareth spécialisé dans l'éducation des aveugles par l'apprentissage de la lecture et de l'écriture par la méthode de Louis Braille. L’institut est devenu, par sa fusion avec l’Institut Louis-Braille en 1975, l’Institut Nazareth et Louis-Braille.
C’est sans refus que le café et le chocolat chaud sont venus nous réchauffer dans un café du coin.
Merci Danielle pour cette marche fort appréciée.
Joyeuses Fêtes à tous les membres et au plaisir de vous revoir en 2025!
Marie France
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